III. Physiologie 3. Le stress

3. Des hypothèses l’implication du stress

On ne peut pas en effet séparer la dépression de l’anxiété* puisque nous avons vu précédemment que la dépressions est souvent la conséquence d’événement stressants. Nous allons montrer que le stress* peut influer directement sur la dépression. . Pour cela, il nous faut reprendre le « système du stress » :
Le stress active deux systèmes, l’un noradrénergique* (NA) ou axe catécholaminergique*qui libère de la noradrénaline par l’intermédiaire des glandes médullosurrénales*, et l’autre, corticotrope* ou axe HHS (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) qui libère du cortisol*.

Implication de la noradrénaline dans les troubles unipolaires et bipolaires

Une hypothèse formulée en 1960 proposait que la dépression était due à une déficience en noradrénaline. Les corps cellulaires des neurones noradrénergiques ont des prolongements vers de nombreuses régions du cerveau dont le système limbique impliqué dans la régulation des émotions.
Alors que, la manie, elle, correspondrait à une surabondance de ce même neurotransmetteur. En effet, inondés de noradrénaline, les neurones produisent une protéine qui les excite et trouble leur fonctionnement.
Cette hypothèse est toujours reconnue bien que l’humeur de certaines personnes ne soit pas touchée par de telles fluctuations.

De plus, la diminution de la quantité de sérotonine permettrait une baisse de noradrénaline.

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