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Lexique

A
Acide aminé
: composant des protéines de l’alimentation.

ACTH (adrénocorticotrope) : hormone sécrétée par l’hypophyse exerçant une action sur la sécrétion de cortisol.

Adrénaline : hormone sécrétée par la médullosurrénale, très importante dans le fonctionnement du système nerveux et dans la réponse de l’organisme à diverses agressions (stress).

Amygdale: située pour moitié dans l’hémisphère droit et pour moitié dans le gauche, est le centre de contrôle des émotions. Si on la détruit, on supprime toute violence, toute peur, mais aussi toute réaction émotive ; si on la stimule, le comportement devient excessif, très violent ou d’une extrême douceur affectueuse.

Antidépresseur : médicament qui s’oppose aux états dépressifs.

Anxiété : état de trouble psychique causé par le sentiment de l’imminence d’un événement fâcheux ou dangereux.

Anxiolytique : médicament qui réduit l’anxiété.

Axe catécholaminergique : axe qui stimule la création de catécholamines (en particulier la noradrénaline).

Axe corticotrope : axe qui stimule la création de cortisol par la glande corticosurrénale.

Axone : prolongement constant du corps cellulaire du neurone.

C
Catécholamines
: substance sécrétée par la médullosurrénale, jouant le rôle de neurotransmetteur.

Cingulum : faisceau de fibres nerveuses permettant la communication entre les différents composants du système limbique.

Corticolibérine (TSH) : hormone stimulée par l’hypoglycémie, les traumatismes, les émotions, et l’activité physique.

Cortisol : principale hormone glucocorticoïde sécrétée par les glandes corticosurrénales.

D
Dopamine
: neurotransmetteur indispensable à l’activité normale du cerveau, précurseur de la noradrénaline.

Dopaminergique : nom donné aux éléments impliqué dans la fabrication de dopamine.

E
Enzyme :
Les enzymes sont des protéines présentes dans les cellules de tous les êtres vivants. Elles ont pour fonction de faciliter les réactions chimiques qui s'y produisent naturellement. Par exemple, lors de la digestion, ce sont des enzymes qui accélèrent la décomposition et la transformation des aliments

G
Glande médullosurrénale et Glande corticosurrénale
: Les glandes surrénales sont situés au dessus de chaque rein. Elles sécrètent des hormones qui aident à lutter contre le stress.

Glucocorticoïdes : principales substances sécrétées par la corticosurrénale, jouant le rôle de neurotransmetteurs.

H
Hormones :
substance chimique élaborée par un groupe de cellules ou un organe, et qui exerce une action spécifique sur un autre tissu ou un autre organe.

Hypophyse ou glande pituitaire : petite glande de la taille d’un petit pois située dans le cerveau, très importante, elle sécrète l’hormone de croissance, et d’autres hormones comme l’ACTH.

Hypothalamus : principal organe de régulation des hormones hypophysaires.

I
Influx nerveux
: série de phénomènes assurant la transmission de l’excitation dans l’élément nerveux.

M
Monoamines
: amine qui ne possède qu’un radical. Famille de neurotransmetteurs composée des catécholamines et des indoléamines (sérotonine).

N
Nerf
: cordon qui relie un centre nerveux (ex: cerveau) à un organe ou à une structure organique et constitué de nombreux axones. Douleur sur le trajet d’un nerf.

Neurone: cellule nerveuse qui comprend un corps cellulaire (avec noyau) et des prolongements dont les axones.

Neurotransmetteur ou neuromédiateur: substance chimique qui transmet l’influx nerveux d’un neurone à l’autre, en traversant l’espace situé entre deux neurones consécutifs (synapse), et en se fixant sur des récepteurs spécifiques situés sur le neurone postsynaptique.

Noradrénaline : neurotransmetteur de la famille des catécholamines, précurseur de l’adrénaline.

Noradrénergique : nom donné aux éléments impliqué dans la fabrication de noradrénaline.

R
Recapture
: phénomène qui consiste pour les neurones présynaptiques à récupérer les neurotransmetteurs libérés dans la synapse.

S
Sérotoninergique
: nom donné aux éléments impliqués dans la fabrication de sérotonine. Neurones sérotoninergiques.

Stress ou syndrome général d’adaptation : état d’un organisme en train de réagir à un agent d’agression quelconque (blessure, injection, douleur, joie, …). Désigne à la fois l’action de l’agent stressant et la réaction du corps.

Synapse: zone de contact de deux neurones

T
Tryptophane
: acide aminé précurseur de la sérotonine.

Tyrosine : acide aminé précurseur de la dopamine, de la noradrénaline.

V
Vasopressine
: hormone sécrétée par l’hypophyse qui a une influence sur la sécrétion d’ACTH.

Vésicule : organe en forme de petit sac qui sert de réservoir (ici, vésicules synaptiques : réservoir de neurotransmetteurs)

Z
Zone fronto-temporale
: zone du cerveau situé entre le front et les tempes.

Bibliographie













Le dictionnaire de biologie de Boeck

Le nouveau Petit Robert 2007

Dictionnaire de biologie Larousse

Le lexique EncycloBio du site de la Cité des sciences

Le site Doctissimo

Le site Etat-depressif.com

L’encyclopédie Universalis

Le site du CHU de Rouen

Le site du CNRS

Des articles d’A. Braconnier (pédopsychiatre spécialiste de l’adolescence)

L’atlas du cerveau ed. Monde

Le site lecerveaumcgill.ca

Le magasine Psycho&Cerveau

et d'autres livres et sites internet en moindre mesure.

La dépression dans l'actualité

Les TPE sont finis depuis longtemps, même le BAC est passé. Mais les troubles dépressifs représentent toujours la principale cause de mortalité et d'invalidité dans les pays en développement et industrialisés.
La lecture d'un article sur le sujet m'a donné envie de continuer à mettre des actualités sur les connaissances de cette maladie et sur les moyens de l'éviter. J'essaierai donc de compléter cet article de temps en temps.


Les bienfaits du sport

Suite à des expériences sur des souris, des chercheurs ont découvert l'existence d'une protéine (VGF) produite dans le cerveau à partir d'un gène sensible à l'activité physique. Cette protéine aurait un effet antidépresseur direct et puissant.
Certains malades étant insensibles aux traitements habituels que sont les thérapies et les antidépresseurs, il semble intéressant de mettre au point un nouveau médicament basé sur cette protéine. Mais il faudra attendre bien des années avant de trouver un tel médicament et qu'il soit mis en circulation. Etant donné qu'une personne déprimée est généralement ralentie sur le plan psychomoteur, il semble difficile de lui proposer une activité physique.

Par contre, cette étude montre qu'il existe au moins un moyen d'éviter la dépression: avoir une activité physique régulière.


(résumé de l'article de Science&Vie de juillet 2008).

CONCLUSION

La dépression chez l’adolescent peut être parfaitement guérie même si les soins sont longs mais les seuls moyens de l’éviter restent les stratégies adaptatives qui sont inconscientes, et écarter tous les facteurs favorables à la dépression ce qui reste un moyen purement statistique d’éviter cette maladie.
Il n’existe donc aucun moyen volontaire d’éviter une dépression pour cause qu’on ne distingue toujours pas les causes des effets de cette maladie ou encore son point de départ neuronale ou psychique.
On ne peut prévenir cette maladie qu’avec une surveillance permanente, ce qui est impossible.
La dépression ne peut être ni éviter,ni prévenu mais parfaitement guérissable.

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IV. Médicaments et thérapies

Comme nous l’avons vu précédemment, la dépression possède deux grands versants: un biologique et un psychologique.

Les médicaments ne traitent que le versant biologique de la dépression, c’est pour cela qu’une dépression doit, pour être totalement guérie, allier médicaments et psychothérapie.
-Versant psychologique: ce versant de la maladie est traité uniquement par une psychothérapie effectuée par un pédopsychiatre ou un psychiatre, ou même un psychologue, qui cible la (ou les) cause et les circonstances de survenue de la dépression puis aide l’adolescent à analyser sa dépression afin de mieux la guérir. Parfois seule une psychothérapie suffit, alors que les médicaments seuls peuvent ne pas suffire puisqu’ils ne traitent que les symptômes et pas les causes.
-Versant biologique: si on exclut l’électro-convulsivothérapie ou ECT (anciennement électrochoc), il n’existe qu’un seul type de médicaments agissant directement sur la dépression: ce sont les antidépresseurs.

Les antidépresseurs ont plusieurs types d’actions sur l’organisme. Les premiers antidépresseurs en 1959, s’appelaient les IMAO (inhibiteurs de la monoamineoxydase) qui, comme leur nom l’indique, inhibent la MAO ou monoamine-oxydase, l’enzyme qui dégrade les neurotransmetteurs. Ces molécules, certes efficaces, avaient beaucoup d’inconvénients: effets indésirables, régime alimentaire obligatoire, qui ont réduit à presque rien leur usage actuellement. Peu après les IMAO, apparurent les Tricycliques qui agissent sur la sérotonine et la noradrénaline: ces médicaments encore utilisés sont très efficaces mais ont encore beaucoup d’effets secondaires (prise de poids, bouche sèche,...). Puis vinrent les IRS (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) bientôt suivis par les IRSNA (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline), dont l’avantage est qu’ils sont aussi efficaces que les premiers antidépresseurs mais ont beaucoup moins d’effets indésirables, ce qui permet une meilleure observance des prescriptions.

Le délai d’action des antidépresseurs est de 10 à 20 jours en moyenne: c’est à partir de ce délai que les symptômes commencent à s’effacer.
Cependant la dépression n’est pas encore guérie quand tous les symptômes ont totalement disparu, et il faut prolonger la prise de médicaments pendant plusieurs mois, voire plus longtemps, pour être sûr que le guérison est acquise.

D’autre part, il est nécessaire de prendre une important précaution au début du traitement: en effet, alors que les premiers jours de traitement le patient reste dépressif, le médicament redonne de l’énergie au patient, c’est ce que l’on appelle la levée de l’inhibition psychomotrice; c’est à cette période que le risque suicidaire est le plus fort car le patient est dépressif et a suffisamment de force pour se nuire. Pour contrer cet effet néfaste des antidépresseurs, on allie ces derniers à des anxiolytiques (ou des neuroleptiques quand le risque suicidaire est très élevé ou si le patient est schizophrène ou a des hallucinations). Les anxiolytiques, comme leur nom l’indique “tuent” l’anxiété en abaissant la capacité psychomotrice du patient grâce à leur effet sédatif. Certains anxiolytiques à base de plantes ont une posologie très grande (10 a 15 comprimés par jour).

En résumé, Il existe des contraintes ou règles à respecter dans le traitement médicamenteux: -c’est un traitement long de 6 a 12 mois au moins pour un épisode dépressif simple. -une posologie minimale s’impose pour que le traitement soit efficace. -il ne faut jamais arrêter le traitement brutalement, l’arrêt brutal constituant un risque de rechute dépressive. Le moyen le plus efficace de soigner une dépression reste donc l’alliance d’une psychothérapie et d’un traitement médicamenteux. Il n’y a pas d’antidépresseurs spécifiques pour les adolescents: en effet, ce sont les mêmes que pour les adultes mais certains sont interdits à la prescription pour les mineurs en France. Les principaux antidepresseurs.

Exemple de deux molécules utilisées comme antidépresseur.

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Prozac et Effexor

Exemple de deux molécules utilisées comme agent actif dans des antidépresseurs.

ProzacEffexor